Le LHC, le plus puissant accélérateur de particules au monde , va être amélioré

Après la découverte du boson de Higgs, comment poursuivre la quête de l’infiniment petit? L’observation de l’infiniment petit continue avec le futur chantier pour améliorer les performances du LHC et avec le projet du FCC,  accélérateur de particules de 100 kilomètres de circonférence, 4 fois plus grand que l’actuel grand collisionneur de hadrons ou LHC à Genève.

Le CERN, grâce au LHC, a pu, en 2012, détecter le boson de Higgs. Avant cette découverte, la particule n'avait qu'une existence théorique. Elle est la pierre angulaire du modèle standard, la théorie qui décrit à ce jour avec la plus grande acuité les forces reliant les particules élémentaires qui forment la matière. Le chantier du futur LHC à haute luminosité (HL-LHC), c’est la version améliorée du plus puissant accélérateur de particules au monde installé sous la frontière entre les deux pays. Le HL-LHC va produire dix fois plus de collisions que sa mouture actuelle. Et plus de collisions, c’est avant tout l’assurance d’étudier le boson de Higgs avec une précision inégalée.

Le projet Futur Circular Collider  (FCC) pourrait décrire la stratégie d’exploration de la matière tout au long de ce siècle à l’aide d’accélérateurs de particules installés dans un tunnel circulaire de 100 km. L’objectif “est de proposer un accélérateur de protons supraconducteur prenant la forme d’un anneau de 100 km de circonférence et capable de fournir une énergie allant jusqu’à 100 TeV, soit une puissance environ dix fois supérieure à celle du LHC.

avec Bruno Mansoulé, chercheur au Département de physique des particules et Directeur de Recherches au CEA-IRFU (Institut de Recherches sur les lois Fondamentales de l’Univers). Il est l'auteur  de « Toute la physique ou presque en 15 équations » Ed Flammarion